Nos actions de plaidoyer

Historique

Depuis sa création, le REFER s’est beaucoup engagé dans la défense du réemploi solidaire sur le plan politique. Nous militons pour que l’arsenal législatif et réglementaire français réponde à l’urgence écologique et sociale que nous vivons, en donnant au réemploi solidaire la place incontournable qu’il doit occuper.

Exemple

À l’occasion de la loi antigaspillage pour une économie circulaire (AGEC), nous avons milité pour que soit intégré un “fonds réemploi” visant à financer l’activité des acteurs du réemploi associatif. Après une bataille longue et compliquée, nous avons réussi à obtenir que ces fonds soient uniquement réservés aux acteurs de l’économie sociale et solidaire qui portent l’intérêt général au cœur de leurs préoccupations. Les modalités concrètes de mise en application de ce texte sont actuellement en discussion, nous travaillons pour y préserver l’essence du texte.

Dernier combat en date

Les fonds réemploi représentent une augmentation de 30 millions d’euros par an destinés à financer le réemploi des objets usagés et leur remise en circulation. Ce sont plus de 1,000 structures de l’Économie Sociale et Solidaire qui contribuent à la prévention des déchets et à un changement des habitudes de consommation. Elles  participent à la création d’emplois non délocalisables, souvent en insertion, s’inscrivant ainsi dans des dynamiques économiques locales. En 2017, l’ADEME recensait 22,000 emplois dédiés au réemploi et portés par des structures de l’ESS. Elles jouent aussi un rôle démocratique fort permettant aux citoyens de s’engager concrètement et d’agir collectivement, en alliant systématiquement les enjeux sociaux aux enjeux écologiques.

À présent, nous souhaitons pour l’Ile de France :

  • Mettre le réemploi à portée de chaque Francilien·ne en atteignant le chiffre de 200 ressourceries maillant le territoire d’ici à 2030. 
  • Créer 5,600 emplois non délocalisables et essentiels à la résilience de l’Île-de-France.
  • Soutenir activement l’emploi associatif social et environnemental.
  • Assurer un financement public, constant et durable pour les associations de réemploi franciliennes au titre de leur mission essentielle de prévention et de gestion des déchets.
  • Augmenter le pouvoir d’achat des Français en développant des outils de consommation responsable.
  • Aider les structures accompagnant des salarié·es en insertion.
  • Poursuivre les engagements de la loi AGEC en faveur du réemploi en doublant l’objectif francilien  déchets ménagers et assimilés (DMA) réemployés pour monter à un minimum de 10%. (la loi AGEC le fixe à 5% pour le territoire national).  
  • Atteindre un budget de 5€/habitant dédié à la prévention des déchets (préconisation ADEME).